Janvier 2020 : visite de chantier - éradication de la renouée du Japon - plaine des hurtières

Plaine des hurtières : Éradication de renouées du Japon dans une prairie alluviale sèche

Le site Natura 2000 de la plaine des Hurtières abrite des pelouses sèches riches en orchidées, groupe très sensible à la fermeture de leur habitat, dont l’orchis punaise qui est protégée au niveau national.
Suite à d’anciens remaniements du sol, des foyers de renouées du Japon (plante invasive à developpement rapide) sont apparus sur plusieurs secteurs.
Le CEN Savoie a entrepris des travaux visant à restaurer la végétation actuellement envahie par la renouée du Japon, une technique éprouvée notamment au sud du lac du Bourget en 2019.

Les travaux consistent à :

• Décaisser les matériaux contenant les rhizomes de renouées et les enfouir sous le niveau d’eau estival du plan d’eau avec mesures de protection du milieu aquatique,
• Créer un haut-fond sur la zone d’enfouissement (plan d’eau),
• Remettre en forme les zones excavées avec des matériaux sains.

Dans le cadre de ces travaux et afin de partager son expérience avec ses partenaires ainsi que certains financeurs, le CEN Savoie a proposé une visite de chantier le vendredi 24 janvier.

Plus d'une vingtaine de personnes étaient présentes pour cette occasion, dont nos partenaires italiens de la Région autonome de la Vallée d'Aoste, la Communauté de Communes porte de Maurienne (animateur du site natura 2000 S40), l'Office National des Forêts, les représentants de la commune de Saint-alban-d'hurtières (propriétaire du site), etc.

Pose d'un panneau de sensibilisation en partenariat avec SFTRF

Au mois de février 2020 et en partenariat avec SFTRF, le CEN Savoie a posé un panneau de sensibilisation à destination des usagés de l'aire d'autoroute qui est reliée au site naturel via un passage pour piéton.
L'objectif de ce panneau et d'informer les usagés de l'aire d'autoroute sur les raisons des travaux ainsi que de les sensibiliser à la problématique de la rénouée du Japon.

Ce projet est réalisé dans le cadre du programme Resthalp. Avec le financement de :