Agriculteurs

Les agriculteurs, partenaires essentiels de la préservation des paysages

En tant qu’agriculteur.rice, vous êtes un acteur central, qui façonnez les paysages, contribuez à la préservation des milieux naturels et à l’identité de nos territoires. C’est pourquoi le CEN Savoie, depuis sa création en 1991, a toujours travaillé en partenariat avec le monde agricole pour la gestion des milieux et des espèces.

Les agriculteurs, partenaires essentiels de la préservation des paysages

En tant qu’agriculteur.rice, vous êtes un acteur central, qui façonnez les paysages, contribuez à la préservation des milieux naturels et à l’identité de nos territoires.

C’est pourquoi le CEN Savoie, depuis sa création en 1991, a toujours travaillé en partenariat avec le monde agricole pour la gestion des milieux et des espèces.

Participer à la gestion de milieux naturels

Le CEN Savoie est propriétaire et gestionnaire de surfaces de milieux naturels en Savoie.  Lorsque cela est possible (pente, accès…) et compatible avec nos objectifs de gestion, les surfaces sont confiées en priorité aux exploitations agricoles locales pour la fauche ou le pâturage. Ainsi près de 400 ha des sites CEN sont gérés par une cinquantaine d’exploitations agricoles locales avec des pratiques définies en concertation entre l’exploitant agricole et le CEN pour allier production agricole et de biodiversité.

Pour les sites les plus difficiles d’exploitation, le CEN fait appel à des entreprises spécialisées et les balles de blaches sont mises à disposition d’agriculteurs locaux (éleveurs, maraichers…).

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Contact CEN Savoie

Contactez nous si vous êtes intéressés par l’exploitation de surfaces en milieux naturels ou par la mise à disposition de balles de blaches.

Bénéficier d’un appui pour la mise en place de pratiques agro-environnementales

Depuis plus de 20 ans, le CEN accompagne les agriculteurs et les collectivités pour la mise en place de pratiques favorables à la biodiversité et à la préservation des milieux naturels dans les sites Natura 2000 et les sites CEN.

Ainsi depuis les Contrats Territoriaux d’Exploitations jusqu’au Mesures Agro-Environnementales et Climatiques aujourd’hui contractualisables par les exploitants agricoles, le CEN appuie les structures porteuses pour établir les enjeux de biodiversité sur leur territoire et les agriculteurs pour la mise en œuvre de leurs contrats sur leurs parcelles (bandes refuges en faveur de la faune et de la flore, retard de fauche…).

Améliorer la qualité floristique de vos parcelles

Depuis 2016, le CEN Savoie s’est engagé dans la thématique des semences et végétaux d’origine locale, dans un but de restauration écologique.

Face aux défis climatiques et à l’érosion de la biodiversité, le CEN Savoie peut vous accompagner, dans la restauration écologique des milieux grâce à l’usage des semences locales. 

Il(s) travaille(nt) avec nous

“La première fois c’était en 2003 ; ma nièce faisait un stage dans une exploitation au Bourget-en-Huile. Le Conservatoire est venu faucher de la blache à côté et l’a proposé à l’exploitant, qui m’a lui-même proposé d’en prendre une partie. C’est comme ça que le partenariat avec le CEN a commencé. En 2004, j’ai récupéré plusieurs marais pour répondre à un besoin de fourrage important, suite à la sécheresse. Aujourd’hui, je continue à faucher une dizaine d’hectares sur différents sites. La qualité du fourrage n’est pas exceptionnelle partout, mais mélangé avec du maïs, on obtient un bon produit. Maintenant, j’utilise essentiellement la blache comme litière, ce qui me fait une réelle économie de paille. Je ne fais pas de grands rendements sur ces sites, mais en partenariat avec le Conservatoire, j’ai pu engager une mesure agroenvironnementale financée par l’Europe et l’Etat sur ces parcelles, ce qui est plutôt rentable.”

André Tarajat,
éleveur de bœufs et de veaux à viande en vente directe à Betton-Bettonet (73)

“La première fois c’était en 2003 ; ma nièce faisait un stage dans une exploitation au Bourget-en-Huile. Le Conservatoire est venu faucher de la blache à côté et l’a proposé à l’exploitant, qui m’a lui-même proposé d’en prendre une partie. C’est comme ça que le partenariat avec le CEN a commencé. En 2004, j’ai récupéré plusieurs marais pour répondre à un besoin de fourrage important, suite à la sécheresse. Aujourd’hui, je continue à faucher une dizaine d’hectares sur différents sites. La qualité du fourrage n’est pas exceptionnelle partout, mais mélangé avec du maïs, on obtient un bon produit. Maintenant, j’utilise essentiellement la blache comme litière, ce qui me fait une réelle économie de paille. Je ne fais pas de grands rendements sur ces sites, mais en partenariat avec le Conservatoire, j’ai pu engager une mesure agroenvironnementale financée par l’Europe et l’Etat sur ces parcelles, ce qui est plutôt rentable.”

“Il y a une quinzaine d’années, je voyais ces terrains envahis de broussailles dont le produit de la fauche était sous-utilisé. Cela me faisait mal au cœur … Alors, je me suis rapproché du Conservatoire d’espaces naturels pour lui proposer de faire pâturer quelques-unes de mes bêtes et remettre en valeur ces surfaces en perdition. L’expérience a été concluante à la fois pour ouvrir les espaces puis les entretenir. Les génisses de deux ans y trouvent un fourrage suffisamment appétant, même s’il n’est pas extrêmement riche, pour leurs besoins spécifiques de croissance. En alternance au pâturage, je fauche une année sur deux, ce qui me fournit, ainsi qu’à quelques voisins, une litière en complément de la paille. Il y a quelques contraintes du fait des dates tardives de fauche ou de pâturage, mais chacun trouve son intérêt dans cette collaboration ! ”
Claude Bellahsen,
éleveur de vaches allaitantes rustiques à Méry. Depuis une quinzaine d’années, il fait pâturer une douzaine de génisses de renouvellement sur les marais au sud du lac du Bourget.
“Il y a une quinzaine d’années, je voyais ces terrains envahis de broussailles dont le produit de la fauche était sous-utilisé. Cela me faisait mal au cœur… Alors, je me suis rapproché du Conservatoire d’espaces naturels pour lui proposer de faire pâturer quelques-unes de mes bêtes et remettre en valeur ces surfaces en perdition. L’expérience a été concluante à la fois pour ouvrir les espaces puis les entretenir. Les génisses de deux ans y trouvent un fourrage suffisamment appétant, même s’il n’est pas extrêmement riche, pour leurs besoins spécifiques de croissance. En alternance au pâturage, je fauche une année sur deux, ce qui me fournit, ainsi qu’à quelques voisins, une litière en complément de la paille. Il y a quelques contraintes du fait des dates tardives de fauche ou de pâturage, mais chacun trouve son intérêt dans cette collaboration !”
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Contactez nous si vous êtes intéressés par l’exploitation de surfaces en milieux naturels ou par la mise à disposition de balles de blaches.