Les espaces naturels de Savoie
La Savoie abrite une grande diversité d’espaces naturels : zones humides, pelouses sèches, forêts et corridors écologiques. Ces milieux jouent un rôle clé pour la biodiversité et l’équilibre des écosystèmes, mais restent fragilisés par l’urbanisation et l’évolution des usages. Le CEN Savoie agit pour inventorier, protéger et valoriser ce patrimoine naturel unique au cœur des territoires savoyards.

Zones humides
Derrière la dénomination « zones humides » se cachent de multiples milieux naturels d’étendues et de formes diverses, qui ont comme point commun la présence d’eau, permanente ou temporaire, visible ou invisible : marais de plaine, tourbières, milieux alluviaux, étangs et bords de lacs, etc.
À travers leurs fonctions hydrauliques (régulation de crues et soutien d’étiage), biologiques (richesse en espèces rares et sensibles), hydro-biologiques (participation à l’épuration des eaux), ou socio-économiques (usage agricole, espace de découverte, paysage), les zones humides constituent des milieux naturels essentiels.
En Savoie, environ 50 % des zones humides ont disparu au cours de la 2nde moitié du XXème siècle : drainage, urbanisation, aménagements hydrauliques, mise en eau pour la réalisation de plans d’eau artificiels, endiguement des cours d’eau, etc. sont autant de causes de dégradation et de disparition de ces milieux aujourd’hui réhabilités par l’État.
La préservation de ces milieux est un enjeu national et européen, reconnu depuis les années 1990 à travers l’établissement de plusieurs textes de loi et d’engagements.
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Date : Version 4 – janvier 2024
Description : Inventaire des zones humides de Savoie – CEN Savoie/ DDT Savoie
Consolidation géomatique en cours
Derrière la dénomination « zones humides » se cachent de multiples milieux naturels d’étendues et de formes diverses, qui ont comme point commun la présence d’eau, permanente ou temporaire, visible ou invisible : marais de plaine, tourbières, milieux alluviaux, étangs et bords de lacs, etc.
À travers leurs fonctions hydrauliques (régulation de crues et soutien d’étiage), biologiques (richesse en espèces rares et sensibles), hydro-biologiques (participation à l’épuration des eaux), ou socio-économiques (usage agricole, espace de découverte, paysage), les zones humides constituent des milieux naturels essentiels.
En Savoie, environ 50 % des zones humides ont disparu au cours de la 2nde moitié du XXème siècle : drainage, urbanisation, aménagements hydrauliques, mise en eau pour la réalisation de plans d’eau artificiels, endiguement des cours d’eau, etc. sont autant de causes de dégradation et de disparition de ces milieux aujourd’hui réhabilités par l’État.
La préservation de ces milieux est un enjeu national et européen, reconnu depuis les années 1990 à travers l’établissement de plusieurs textes de loi et d’engagements.
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Date : Version 4 – janvier 2024
Description : Inventaire des zones humides de Savoie – CEN Savoie/ DDT Savoie
Consolidation géomatique en cours

Pelouses sèches
Les pelouses sèches se développent en Savoie grâce à des conditions particulières : climat local sec (Haute Maurienne), fort ensoleillement, sol drainant (calcaire, alluvions), etc. Les versants de basse et moyenne altitudes sont les plus propices. Ces pelouses présentent un tapis végétal peu élevé et clairsemé, mais elles accueillent une grande diversité d’espèces, dont certaines ne peuvent se développer que dans ces milieux (ophrys abeille, aster amelle, l’azuré du serpolet, la couleuvre d’Esculape, le lézard vert, le hibou petit-duc, le circaète Jean-le-Blanc, etc.).
L’abandon de la fauche ou du pâturage, la transformation de ces milieux en vignes et l’urbanisation sont les principaux facteurs de dégradation de la biodiversité et de disparition des pelouses sèches.
Contrairement aux zones humides, ces milieux secs sont « oubliés » dans les textes de loi.
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Date : Version 5 – janvier 2025
Description : Le CEN Savoie a coordonné l’inventaire des pelouses sèches sur le département entre 2009 et 2013 ; cette première version couvre les ¾ de la Savoie et reste à compléter (elle sera mis à jour périodiquement). Bien que sans portée juridique, cet inventaire a vocation à être communiqué aux collectivités en tant qu’élément remarquable de leur patrimoine, afin qu’elles puissent les prendre en compte dans leur document d’urbanisme.
Les pelouses sèches se développent en Savoie grâce à des conditions particulières : climat local sec (Haute Maurienne), fort ensoleillement, sol drainant (calcaire, alluvions), etc. Les versants de basse et moyenne altitudes sont les plus propices. Ces pelouses présentent un tapis végétal peu élevé et clairsemé, mais elles accueillent une grande diversité d’espèces, dont certaines ne peuvent se développer que dans ces milieux (ophrys abeille, aster amelle, l’azuré du serpolet, la couleuvre d’Esculape, le lézard vert, le hibou petit-duc, le circaète Jean-le-Blanc, etc.).
L’abandon de la fauche ou du pâturage, la transformation de ces milieux en vignes et l’urbanisation sont les principaux facteurs de dégradation de la biodiversité et de disparition des pelouses sèches.
Contrairement aux zones humides, ces milieux secs sont « oubliés » dans les textes de loi.
Téléchargements
Date : Version 5 – janvier 2025
Description : Le CEN Savoie a coordonné l’inventaire des pelouses sèches sur le département entre 2009 et 2013 ; cette première version couvre les ¾ de la Savoie et reste à compléter (elle sera mis à jour périodiquement). Bien que sans portée juridique, cet inventaire a vocation à être communiqué aux collectivités en tant qu’élément remarquable de leur patrimoine, afin qu’elles puissent les prendre en compte dans leur document d’urbanisme.

Forêts
L’essentiel de la biodiversité forestière est conservé par les bonnes pratiques des forêts de production, pratiquées ou promues par l’ONF dans les forêts publiques : préservation de bois mort et d’arbres à cavités. Il reste néanmoins des espèces (animales, muscinales, fongiques) exigeant une quantité et diversité de bois morts, y compris de très gros bois, ou une certaine structure et ancienneté du manteau forestier ; ceci peut impliquer un manque à gagner pour le propriétaire.
Du fait de son morcellement et parfois de sa non-exploitation, la forêt privée peut également héberger une biodiversité élevée.
Seules 2,5 % des forêts bénéficient d’un statut de protection (Réserve Naturelle, APPB, Parc national, Réserve biologique), qui ne signifie pas toujours l’arrêt de toute exploitation, tout comme les classements au titre des PLU ou de Natura 2000.
Quant au statut foncier, au dessus de 1 500 mètres, les forêts sont aux ¾ publiques (bénéficiant donc du régime forestier) ; au-dessous de 1 000 mètres, elles sont aux ¾
L’essentiel de la biodiversité forestière est conservé par les bonnes pratiques des forêts de production, pratiquées ou promues par l’ONF dans les forêts publiques : préservation de bois mort et d’arbres à cavités. Il reste néanmoins des espèces (animales, muscinales, fongiques) exigeant une quantité et diversité de bois morts, y compris de très gros bois, ou une certaine structure et ancienneté du manteau forestier ; ceci peut impliquer un manque à gagner pour le propriétaire.
Du fait de son morcellement et parfois de sa non-exploitation, la forêt privée peut également héberger une biodiversité élevée.
Seules 2,5 % des forêts bénéficient d’un statut de protection (Réserve Naturelle, APPB, Parc national, Réserve biologique), qui ne signifie pas toujours l’arrêt de toute exploitation, tout comme les classements au titre des PLU ou de Natura 2000.
Quant au statut foncier, au dessus de 1 500 mètres, les forêts sont aux ¾ publiques (bénéficiant donc du régime forestier) ; au-dessous de 1 000 mètres, elles sont aux ¾ privées : c’est donc là, sur les « forêts feuillues de plaine », que doit surtout porter l’effort du CEN, d’autant plus qu’elles rassemblent des habitats peu représentés en forêts publiques. De leur côté, les forêts privées par leur morcellement présentent des parcelles non exploitées mais avec quelle pérennité.

Corridors biologiques
Les corridors biologiques sont des structures paysagères linéaires, continues ou non, minoritaires au sein d’un paysage, qui autorisent la connectivité entre les réservoirs de biodiversité ou les zones d’extension (exemple : haies bocagères, réseau de mares, bandes enherbées des bords de routes, cours d’eau…).
Ils sont donc un élément de la Trame verte et bleue.
Garantir à toutes les espèces une trame naturelle à l’intérieure de laquelle elles peuvent circuler, leur permettant ainsi d’assurer leur survie, est l’enjeu de la préservation des corridors biologiques.
Trame verte et bleue
Date : Version 1 – 2015
Description : La cartographie départementale des continuités écologiques a été initiée en 2009 par le département de la Savoie, en appui technique aux SCOT appelés à préserver les continuités écologiques, et en anticipation du SRCE. Son élaboration a été confiée au CEN Savoie qui a identifié la trame verte. La DDT a produit les éléments de la trame bleue et assuré l’édition des cartes.
Les corridors biologiques sont des structures paysagères linéaires, continues ou non, minoritaires au sein d’un paysage, qui autorisent la connectivité entre les réservoirs de biodiversité ou les zones d’extension (exemple : haies bocagères, réseau de mares, bandes enherbées des bords de routes, cours d’eau…).
Ils sont donc un élément de la Trame verte et bleue.
Garantir à toutes les espèces une trame naturelle à l’intérieure de laquelle elles peuvent circuler, leur permettant ainsi d’assurer leur survie, est l’enjeu de la préservation des corridors biologiques.
Trame verte et bleue
Date : Version 1 – 2015
Description : La cartographie départementale des continuités écologiques a été initiée en 2009 par le département de la Savoie, en appui technique aux SCOT appelés à préserver les continuités écologiques, et en anticipation du SRCE. Son élaboration a été confiée au CEN Savoie qui a identifié la trame verte. La DDT a produit les éléments de la trame bleue et assuré l’édition des cartes.







