Stage

Suivi des papillons diurnes menacés des marais de Savoie

Type d'offre :

Référence de l'offre : 
STAG-SCI-PAP-2024
Lieu(x) d'activité : 
Siège du CEN Savoie (Le Bourget-du-Lac)
Période d'activité : 
De mars (avril) à août (septembre) 2024
Date limite de candidature : 
Jeudi, 30 novembre, 2023
Contexte : 

Depuis 1999, le CEN Savoie réalise des suivis sur 5 lépidoptères diurnes menacés des zones humides : le cuivré des marais, l’azuré des paluds, l’azuré de la sanguisorbe, le damier de la succise et le fadet des laîches.

L’objectif est de poursuivre ce suivi de l’évolution des populations de ces espèces, afin notamment d’adapter la gestion de leurs habitats.

Ce suivi porte sur 6 secteurs de marais de plaine : la Chautagne, le sud du lac du Bourget, l’Albanais, l’Avant-pays savoyard, la cluse de Chambéry et la combe de Savoie, soit une quarantaine de sites au total.

Missions confiées au·à la stagiaire :

  1. Relevé et cartographie des imagos au pic de vol :
    • par échantillonnage standardisé (line transect) sur les grands sites,
    • par comptage exhaustif sur les petits sites.
  2. Numérisation, analyse et interprétation des données acquises.
  3. Réflexion spécifique sur la stratégie de mise en place des zones refuges, notamment en lien avec les mesures agro-environnementales mises en oeuvre en Chautagne ou la gestion réalisée en directe par le CEN sur d’autres sites.
  4. À confirmer selon avancée du projet : participation à l’étude génétique des populations de 3 espèces dans le cadre notamment d’un projet de réintroduction.
Rémunération : 
Indemnité mensuelle selon les règles en vigueur (prise en charge des frais professionnels).

État des lieux écologique des pelouses sèches du bassin versant du lac du Bourget et hiérarchisation des enjeux

Type d'offre :

Référence de l'offre : 
STAG-SCI-PS-2024
Lieu(x) d'activité : 
Siège du CEN Savoie (Le Bourget-du-Lac)
Période d'activité : 
De mars (avril) à août (septembre) 2024
Date limite de candidature : 
Vendredi, 24 novembre, 2023
Contexte : 

Dans le cadre du Contrat Vert et Bleu (dispositif développé par la Région) porté par le Comité Intersyndical pour l’Assainissement du lac du Bourget (CISALB), le Parc naturel régional du Massif des Bauges (PNRMB) et le Conservatoire d’espaces naturels de Savoie (CEN Savoie) se sont engagés (co-maîtrise d’ouvrage) dans une action de définition d’une stratégie de préservation des pelouses sèches du territoire du lac du Bourget, en adéquation avec les usages économiques. Par leur position dominante dans le paysage et malgré un embroussaillement localement avancé, elles constituent un élément majeur de l'attractivité du territoire pour la biodiversité et sont à l’interface de différents usages qui peuvent, dans certains cas, engendrer des pressions sur leur préservation : urbanisation, viticulture, équipement d’énergie solaire...

Or les pelouses sèches constituent de forts enjeux de préservation à plusieurs titres : points chauds de biodiversité (insectes, reptiles, oiseaux, orchidées), ressources mellifères, réservoirs d'auxiliaires de l'agriculture, réserves fourragères...

Depuis 2022 le CEN Savoie est engagé dans un travail d’état des lieux écologiques des pelouses sèches, d’abord ciblé sur les contreforts de Bauges et de Chartreuse. Ce travail a fait l’objet de précédents stages, et a permis d’aboutir à une hiérarchisation des pelouses sèches sur ces territoires.

En 2024, le CEN Savoie engage une dernière année de travail sur l’état des lieux écologiques des pelouses sèches et souhaite pour cela cibler son action sur le territoire de la Chambotte, montagne de Clergeon, Cessens et Corsuet, ainsi que sur les contreforts ouest du massif des Bauges.

Dans ce cadre le CEN Savoie recherche un.e stagiaire de fin d’étude pour une durée de 6 mois.

Missions confiées au·à la stagiaire :

  1. Travail cartographique préparatoire et de synthèse des données et première analyse des enjeux en fonction des différents inventaires et zonages de référence (SCOT, SRCE, ZNIEFF, inventaires pelouses sèches, sites Natura 2000, etc.).
  2. Après une période de formation avec un botaniste du CEN Savoie et à partir des fiches de terrain préétablies, réalisation en autonomie des relevés de terrain : flore/habitat et, dans la mesure du possible, faune (rhopalocères notamment) :
    • Remplissage des fiches terrain,
    • Saisie des données acquises dans la base de données existante.
  3. Relevé des indices d’usages agricoles sur les pelouses (clôtures, …).
  4. Proposition de hiérarchisation des pelouses sèches en fonction des enjeux environnementaux à partir de la méthodologie existante, dans un contexte de restauration du réseau SRCE.
  5. Croisement avec les enjeux socio-économiques préalablement identifiés et contribution à l’élaboration de la stratégie de préservation des pelouses (secteurs d’intervention prioritaires).
  6. Actualisation ou réalisation de documents de valorisation : fiche de synthèse globale de la démarche et fiches communales pour sensibiliser au plus près les acteurs locaux.

Un comité de pilotage impliquant l’ensemble des parties prenantes accompagnera cette démarche.

Rémunération : 
Indemnité mensuelle selon les règles en vigueur (prise en charge des frais professionnels).

Étude et analyse de la richesse biologique des roselières terrestres en vue d’adapter les modalités de gestion

Type d'offre :

Référence de l'offre : 
STAG-SCI-RO-2023
Lieu(x) d'activité : 
Siège du CEN Savoie (Le Bourget-du-Lac)
Période d'activité : 
De (février) mars à août (septembre) 2023
Date limite de candidature : 
Dimanche, 20 novembre, 2022
Contexte : 

Le CEN Savoie gère de nombreuses zones humides sur la base de plans de gestion définissant des enjeux de biodiversité. Ces enjeux reposant avant tout sur quelques groupes (oiseaux, libellules, papillons, flore), les « roselières terrestres » (c’est-à-dire non inondées en saison de reproduction) ont par le passé souvent fait l’objet de mesures de gestion drastiques : ennoiement ou reconversion en prairies humides. En dépit de leur faible richesse floristique (elles sont dominées par une espèce : le roseau commun), ces formations peuvent cependant abriter des espèces animales  intérêt de préservation (bruant des roseaux, muscardin…).

Milieux productifs, elles sont naturellement soumises à l'atterrissement, suite à l'accumulation de matière organique et de sédiments, puis au développement de ligneux. Cette accumulation peut, à terme, fortement limiter la croissance et le maintien des roseaux, faisant ainsi évoluer la roselière vers une végétation plus terrestre.

Les espèces inféodées à ces milieux ayant des besoins écologiques et des exigences propres en termes de structure végétale et de gestion hydrologique, il n’existe pas de méthodes de gestion clés en main. Les objectifs de gestion doivent donc être réfléchis et adaptés aux enjeux de chaque site.

Différentes modalités de gestion de ces milieux ont ainsi jusqu’ici été pratiquées par le CEN Savoie (broyage localisé et par rotation, arrachage de ligneux…), déterminées de manière relativement empirique. En tant que gestionnaire d’espaces naturels, plusieurs questions se posent donc en termes de coûts et bénéfices, non seulement pour la biodiversité, mais aussi d’un point de vue économique (détermination de seuils de recouvrement arbustif, évaluation de l’impact du broyage de la litière de roseaux…).

Le CEN Savoie va donc, sur la base d’un panel de sites aux historiques de gestion connus offrant une gamme voulue de situations :

  • affiner les connaissances sur la petite faune (vertébrée et invertébrée) des roselières terrestres ;
  • évaluer les impacts des modalités de gestion sur elle ;
  • définir les éventuelles adaptations des pratiques qui pourront en découler.

Il fera pour cela appel à des prestations (invertébrés), articulées avec le présent stage (vertébrés essentiellement).

Missions confiées au·à la stagiaire

  1. Synthèse bibliographique sur les besoins des oiseaux et mammifères des roselières vis-à-vis de la végétation, et sur les modalités de gestion mises en œuvre par divers gestionnaires.
  2. Relevés et inventaires de terrain :
    • inventaires ornithologique et mammalogique (avec un focus sur le muscardin et la souris des moissons) des sites d’étude ;
    • relevés des pièges mis en place par les prestataires entomologiques, tris des récoltes par grandes catégories, et envoi aux spécialistes de groupes (notamment myriapodes, isopodes, hétéroptères, mollusques…) ;
    • relevés complémentaires aléatoires lors des tournées de terrains (macrophoto, captures, sous l’autorité de l’encadrant).
  3. Analyse croisée (par site d’étude et entre sites) des enjeux faunistiques au regard :
    • de l’historique des pratiques de gestion ;
    • de la physionomie des roselières terrestres (degré d’embroussaillement, épaisseur de litière…) ;
    • des conditions abiotiques (niveaux de nappes).
  4. Évaluation de l’intérêt biologique des roselières terrestres (part due aux ligneux et à la litière) et des modalités de gestion les plus favorables (propositions d’orientations en termes de taux de ligneux à maintenir, arrachage plutôt que broyage…).
Rémunération : 
Indemnité mensuelle selon les règles en vigueur (prise en charge des frais professionnels)

Étude de la dynamique spatiale et temporelle des communautés végétales du lac du Bourget

Type d'offre :

Référence de l'offre : 
STAG-SCI-MA-2023
Lieu(x) d'activité : 
Siège du CEN Savoie (Le Bourget-du-Lac)
Période d'activité : 
De mars (avril) à août (septembre) 2023
Date limite de candidature : 
Dimanche, 20 novembre, 2022
Contexte : 

Les macrophytes aquatiques représentent un compartiment fonctionnel des écosystèmes aquatiques, aux rôles écologiques multiples et fondamentaux. Leur capacité à intégrer les conditions environnementales par exemple, expliquent leur utilisation dans l’estimation du statut trophique des plans d'eau. Représentant des écosystèmes hétérogènes et aux fortes contraintes physiques, la végétation aquatique littorale des grands lacs alpins n’est cependant globalement que peu prospectée.

Les communautés macrophytiques du lac du Bourget ont tout de même fait l’objet de plusieurs études : une cartographie exhaustive de la végétation aquatique du lac en 1999, ayant servi d’état des lieux à l’élaboration (en 2006) et à la mise en place (en 2007, 2008, 2011 et 2016) d’un suivi allégé des macrophytes du lac (le long d’une vingtaine de transects géoréférencés). Afin d’évaluer la dynamique évolutive de ces formations végétales à l’échelle de l’ensemble du lac, la cartographie de la végétation aquatique (hydrophytes) a par ailleurs été actualisée en 2021 (sur la frange de plus faible profondeur).

Parallèlement à ces études et après de nombreuses années de concertation, une opération de « baisse exceptionnelle » du niveau du lac du Bourget a été réalisée en 2017 et 2021, avec pour objectif de redynamiser les roselières du lac (qui ont fortement régressé en un demi-siècle, du fait notamment de l’artificialisation du littoral et de la stabilisation de la cote du lac, concentrant et accentuant les effets de la houle). Il s’agit tous les 4 ans de recréer un étiage automnal, observé naturellement avant la régulation des eaux du lac, qui permettait de minéraliser la matière organique et donc de mettre à disposition des roseaux les éléments minéraux et l’oxygène nécessaires à leur développement. Afin d’observer les effets de ces opérations, une étude par photogrammétrie des roselières est conduite depuis 2017.

Le Conservatoire d’espaces naturels de Savoie travaille depuis plusieurs années sur l’étude et la préservation de ces communautés, en lien étroit avec l’UMR CARRTEL de l’Université Savoie Mont Blanc et le CISALB notamment.

Dans ce contexte, l'objectif du stage sera d'étudier la dynamique spatiale et temporelle des communautés végétales du lac du Bourget, en lien avec différents facteurs prépondérants pour la diversité et la répartition des macrophytes comme les contraintes physiques (profondeur, substrat, courant) et la trophie.

Missions confiées au·à la stagiaire

  1. Numérisation cartographique par intégration et fusion des données :
    • de la cartographie de la végétation aquatique de 2021
    • de la photogrammétrie des roselières de 2021
    • de la cartographie par échosondeur du front de colonisation des herbiers prévue en 2023
  2. Campagnes d’échantillonnages des macrophytes (en juillet) :
    • sur l’ensemble des transects de suivi allégé (mesures et relevés de terrain par prélèvements, en appliquant les méthodologies et protocoles mis en place lors des campagnes précédentes)
    • en appui à la cartographie par échosondeur du front de colonisation des herbiers (détermination des espèces)
  3. Traitements biostatistiques, analyse et interprétation des données collectées (et confrontation avec les éclairages apportés par la cartographie de la végétation aquatique de 2021)
Rémunération : 
Indemnité mensuelle selon les règles en vigueur (prise en charge des frais professionnels)
Offre détaillée (.pdf) : 

État des lieux écologique des pelouses sèches du bassin versant du lac du Bourget et hiérarchisation des enjeux

Type d'offre :

Référence de l'offre : 
STAG-SCI-PS-2023
Lieu(x) d'activité : 
Siège CEN Savoie (Le Bourget-du-Lac) / Siège du PNR Bauges (Châtelard)
Période d'activité : 
De mars (avril) à août (septembre) 2023
Date limite de candidature : 
Dimanche, 20 novembre, 2022
Contexte : 

Dans le cadre du Contrat Vert et Bleu (dispositif développé par la Région) porté par le Comité Intersyndical pour l’Assainissement du lac du Bourget (CISALB), le Parc naturel régional du Massif des Bauges (PNRMB) et le Conservatoire d’espaces naturels de Savoie (CEN Savoie) se sont engagés (co-maîtrise d’ouvrage) dans une action de définition d’une stratégie de préservation des pelouses sèches du territoire du lac du Bourget, en adéquation avec les usages économiques. Par leur position dominante dans le paysage et malgré un embroussaillement localement avancé, elles constituent un élément majeur de l'attractivité du territoire et sont à l’interface de différents usages qui peuvent, dans certains cas, engendrer des pressions sur leur préservation : urbanisation, viticulture, équipement d’énergie solaire...

Or les pelouses sèches constituent de forts enjeux de préservation à plusieurs titres : points chauds de biodiversité (insectes, reptiles, oiseaux, orchidées), ressources mellifères, réservoirs d'auxiliaires de l'agriculture, réserves fourragères...

Le CEN Savoie et le Parc naturel régional du Massif des Bauges souhaitent ainsi établir un état des lieux écologique des pelouses sèches sur 3 secteurs prioritaires du territoire (dans la continuité du travail réalisé en 2022 lors d’un précédent stage) :

  • Pourtour méridional du massif des Bauges : Curienne, Challes-les-Eaux, Barby, Saint-Alban-Leysse, Bassens, Chambéry, Sonnaz, Méry, Vérel-Pragondran, Saint-Jean-d’Arvey, Puygros ;
  • Plateau de la Leysse : Les Déserts, Thoiry, Puygros, La Thuile ;
  • Contreforts de Chartreuse : Montagnole, Apremont, Saint-Baldoph, Barberaz, Jacob-Bellecombette, Cognin, Vimines, Saint-Cassin.

Ce travail nécessite le recours à 2 stages de 6 mois menés simultanément pour couvrir l’ensemble des surfaces non diagnostiquées à ce jour.

Missions confiées au·à la stagiaire

  1. Travail cartographique préparatoire et de synthèse des données et première analyse des enjeux en fonction des différents inventaires et zonages de référence (SCOT, SRCE, ZNIEFF, inventaires pelouses sèches, sites NATURA 2000 etc.)
  2. Après une période de formation avec un botaniste du CEN Savoie et à partir des fiches de terrain préétablies, réalisation en autonomie des relevés de terrain : flore/habitat et, dans la mesure du possible, faune (rhopalocères notamment)
    • Remplissage des fiches terrain
    • Saisie des données acquises dans la base de données existante
  3. Relevé des indices d’usages agricoles sur les pelouses (clôtures, …)
  4. Proposition de hiérarchisation des pelouses sèches en fonction des enjeux environnementaux à partir de la méthodologie existante, dans un contexte de restauration du réseau SRCE
  5. Croisement avec les enjeux socio-économiques préalablement identifiés et contribution à l’élaboration de la stratégie de préservation des pelouses (secteurs d’intervention prioritaires)
  6. Actualisation ou réalisation de documents de valorisation : fiche de synthèse globale de la démarche et fiches communales pour sensibiliser au plus près les acteurs locaux

Un comité de pilotage impliquant l’ensemble des parties prenantes accompagnera cette démarche.

Rémunération : 
Indemnité mensuelle selon les règles en vigueur (prise en charge des frais professionnels)
Offre détaillée (.pdf) : 

Surveillance de la diffusion d’espèces exotiques envahissantes sur des sites en gestion conservatoire

Type d'offre :

Référence de l'offre : 
STAG-SCI-EEE-2022
Lieu(x) d'activité : 
Siège du CEN Savoie (Le Bourget-du-Lac)
Période d'activité : 
De juillet à août 2022
Date limite de candidature : 
Jeudi, 28 avril, 2022
Contexte : 

Entre 2015 et 2020, le CEN Savoie a été partenaire du projet RestHAlp, financé dans le cadre du programme européen Interreg Alcotra, piloté par l'Institut agronomique du Val d'Aoste et regroupant des partenaires italiens (Parc national du Grand Paradis, Région autonome de la vallée d'Aoste...) et français (CBNA, INRAE).

Au-delà des 2 volets spécifiques qu’a permis de développer ce projet et sur lequel le CEN Savoie s'est fortement impliqué (évaluation des services écosystémiques, expérimentation de techniques de récolte et semis de graines locales), l'Institut agricole du Val d'Aoste a développé une application (AlienAlp) permettant de recenser une dizaine d'espèces (végétales) exotiques envahissantes (EEE).

Ce projet ayant permis des collaborations fructueuses et la possibilité ayant été ouverte de proposer une prolongation du projet initial, le CEN Savoie et l'IAR ont déposé conjointement le projet RestHAlp+.

Parmi les actions à mener dans le cadre de ce nouveau projet, l’une d’elle consiste à assurer le suivi de la diffusion des EEE via l'application smartphone « AlienAlp » développée dans le cadre du projet RestHAlp.

Contrairement à la Vallée d'Aoste où l'application est devenue un outil de travail courant, en Savoie, en revanche, cet outil n’a pas encore été diffusé avec la même intensité. Grâce à l'optimisation de l'intégration entre l'application et la base de données française, l'utilisation de cet outil sera facilitée. Afin d'améliorer sensiblement la prise en compte des EEE dans la gestion des milieux naturels, le CEN Savoie signalera les foyers d'espèces sur une quinzaine de sites naturels dont il assure la gestion. Ce travail, piloté par la référente EEE du CEN Savoie, requiert une mission de stage de 2 mois.

Stage proposé :

Intitulé : « Surveillance de la diffusion des espèces exotiques envahissantes sur 15 sites en gestion conservatoire »

L’objectif principal du stage est d’engager le monitoring des EEE grâce à l’application AlienAlp.

Missions confiées au·à la stagiaire :

  • Travail préparatoire à la campagne de terrain (préparation des cartes, bilan des connaissances existantes…)
  • Prospection de terrain sur les 15 sites en gestion conservatoire :
    • Localisation des EEE (une douzaine d’espèces) via l’application AlienAlp et GPS
    • Pointage opportuniste de quelques espèces (végétales) patrimoniales
    • Capitalisation / saisie des données acquises dans la base de données existante
  • Bilan et analyse des données acquises et réalisation de la cartographie des espèces (EEE et espèces patrimoniales) sur les 15 sites gérés par le CEN
Rémunération : 
Indemnité mensuelle selon les règles en vigueur (prise en charge des frais professionnels)
Offre détaillée (.pdf) : 

Bilan et évaluation de la restauration de la tourbière de Chautagne

Type d'offre :

Référence de l'offre : 
STAG-SCI-CHAU-2022
Lieu(x) d'activité : 
Siège du CEN Savoie (Le Bourget-du-Lac)
Période d'activité : 
De mars à septembre 2022
Date limite de candidature : 
Jeudi, 20 janvier, 2022
Contexte : 

Le marais de Chautagne a subi un profond assèchement et un abaissement de la nappe d’accompagnement, suite à la quasi disparition des crues du Rhône et à la mise en place d’un important réseau de drains pour l’exploitation de vastes surfaces sylvicoles et agricoles. Conséquences de ces modifications d’alimentation en eau, le sol tourbeux se minéralise et se tasse, les espèces envahissantes (bourdaine, solidage) se développent et les milieux naturels se banalisent, entrainant la disparition des espèces floristiques et faunistiques remarquables.
Le projet de restauration d’une parcelle exploitée pendant 35 ans en maïsiculture sur la commune de Chindrieux (secteur central de la partie tourbeuse de la zone humide de Chautagne), a pour double objectif de :

  • retrouver un fonctionnement optimal de la zone humide, d’un point de vue hydraulique et écologique ;
  • mettre en place une valorisation agroenvironnementale compatible avec la nature et le degré d’humidité du sol.

La phase d’études préalables et de concertation réalisée à partir de 2016 a permis :

  • la réalisation d’un état des lieux complet de la parcelle (données physiques, pédologiques, hydrologique, floristiques et faunistiques) ;
  • l’expérimentation de techniques de restauration hydraulique et de renaturation par le semis de graines locales ;
  • le recueil des attentes locales et l’appui d’experts scientifiques internationaux lors d’un colloque organisé les 15 et 16 mai 2016 autour de la thématique de la restauration des tourbières de plaine.

Les travaux réalisés entre 2019 et 2021 ont consisté à :

  • effacer l’effet du réseau de drainage par comblement de la totalité du réseau de fossés (automne 2019), en favorisant par différentes modalités de terrassement la mise en place de niveaux de saturation en eau du sol diversifiés à l’échelle de la parcelle (de secteurs aquatiques en eau permanente jusqu’aux secteurs restant à leur côte altimétrique actuelle) ;
  • installer un couvert végétal adapté aux conditions d’hydromorphie du sol restauré pour restituer, à terme, une prairie humide permanente, en combinant le semis de graines locales et de mélanges grainiers adaptés (printemps 2020) ;
  • adapter les sections d’écoulement et la hauteur du fil d’eau dans les drains ceinturant la parcelle, classés cours d’eau mais pouvant jouer un rôle drainant de par leur profondeur et leur très faible débit (automne 2021).

Le projet, mais plus globalement l’ensemble de la démarche multi partenariale engagée à l’échelle du territoire, a été récompensé en 2020 par le Prix National du Génie Écologique, dans la catégorie « Milieux humides ».

Stage proposé :

Intitulé : « Bilan et évaluation de la restauration de la tourbière de Chautagne »

Le stagiaire s’appuiera sur l’ensemble des données et des opérations conduites depuis 2016, ainsi que sur les données qui seront acquises dans le cadre du stage pour établir un bilan et une évaluation des effets de la restauration sur l’évolution de l’état de conservation et le fonctionnement de la tourbière de Chautagne.

Missions confiées au·à la stagiaire :

  • Campagne de terrain pour la description et le prélèvement d’échantillons de sol post restauration. Réalisation ou commande de prestation pour l’analyse en laboratoire de paramètres du sol (porosité, densité apparente, teneur en eau, teneur en matière organique…).
  • Bilan de l’ensemble du jeu de données pédologiques acquises dans le cadre du projet (dont la composition chimique) et analyse des évolutions des propriétés du sol (situationnelle et spatiale).
  • Analyse spatiale diachronique des données topographiques (raster) issues des campagnes effectuées avant et après travaux (LIDAR).
  • Caractérisation des trajectoires d’évolution du milieu par la mise en relation de nombreuses variables (modalités de restauration, propriétés et composition chimique du sol, piézométrie, évolution de la composition botanique…).
  • Rédaction d’un document de synthèse pour la vulgarisation scientifique des résultats de la restauration.
Rémunération : 
Indemnité mensuelle selon les règles en vigueur (prise en charge des frais professionnels)
Offre détaillée (.pdf) : 

État des lieux écologique des pelouses sèches du bassin versant du lac du Bourget et hiérarchisation des enjeux

Type d'offre :

Référence de l'offre : 
STAG-SCI-PS-2022
Lieu(x) d'activité : 
Siège du CEN Savoie (Le Bourget-du-Lac)
Période d'activité : 
De mars à septembre 2022
Date limite de candidature : 
Vendredi, 7 janvier, 2022
Contexte : 

Dans le cadre du Contrat Vert et Bleu (dispositif développé par la Région) porté par le Comité Intersyndical pour l’Assainissement du lac du Bourget (CISALB), le Parc naturel régional du Massif des Bauges (PNRMB) et le Conservatoire d’espaces naturels de Savoie (CEN Savoie) se sont engagés (co-maîtrise d’ouvrage) dans une action de définition d’une stratégie de préservation des pelouses sèches du territoire du lac du Bourget, en adéquation avec les usages économiques. Par leur position dominante dans le paysage et malgré un embroussaillement localement avancé, elles constituent un élément majeur de l'attractivité du territoire et sont à l’interface de différents usages qui peuvent, dans certains cas, engendrer des pressions sur leur préservation : urbanisation, viticulture, équipement d’énergie solaire...

Or les pelouses sèches constituent de forts enjeux de préservation à plusieurs titres : points chauds de biodiversité (insectes, reptiles, oiseaux, orchidées), ressources mellifères, réservoirs d'auxiliaires de l'agriculture, réserves fourragères... La présence de nombreuses espèces d'affinité méditerranéenne leur vaut plusieurs reconnaissances : ZNIEFF, site Natura 2000, classement N aux PLUI.

Le maintien et la restauration de cette trame nécessite ainsi de poursuivre le travail de concertation amorcé avec les acteurs du territoire, afin de développer les connaissances scientifiques et agronomiques ainsi que le partage de ces différents enjeux.

Le Conservatoire d’espaces naturels de Savoie, en lien étroit avec le Parc naturel régional du massif des Bauges et la Chambre d’agriculture Savoie Mont Blanc, souhaite établir un état des lieux écologique des pelouses. Ce travail requière une mission de stage de 6 mois. L’action sera conduite sur 4 secteurs prioritaires (mais pourra concerner d’autres espaces à enjeux qui pourraient émerger lors de la phase diagnostic) :

  • Contreforts des Bauges (plateau de la Leysse, Les Déserts, Vérel Pragondran, Saint Alban-Leysse, Saint Jeoire-Prieuré, Challes-les-Eaux) ;
  • Contreforts de Chartreuse (Montagnole, Saint Baldoph) ;
  • Les hauts de l’Albanais ;
  • La Chambotte, Chindrieux, le Clergeon, Sapenay.

Un parallèle sera réalisé en termes d’état des lieux économique (place des pelouses, usages…) des pelouses sèches afin de croiser l’ensemble des enjeux. Ce travail fera l’objet d’un second stage porté par le Parc et la Chambre d’Agriculture. Ces deux missions de stage seront menées en interaction pour travailler au recoupement des enjeux.

Missions confiées au·à la stagiaire :
1) Travail cartographique préparatoire à la campagne de terrain, et première analyse des enjeux en fonction des différents inventaires et zonage de référence (SCOT, SRCE, ZNIEFF, inventaires pelouses sèches, sites NATURA 2000 etc.)

2) Après une période de formation avec un expert du Conservatoire Botanique National Alpin et à partir des fiches de terrain préétablies, réalisation en autonomie des relevés de terrain : flore/habitat et, dans la mesure du possible, faune (rhopalocères notamment)

  • Remplissage des fiches terrain
  • Saisie des données acquises dans la base de données existante

3) Proposition de hiérarchisation des pelouses sèches en fonction des enjeux environnementaux à partir de la méthodologie existante, dans un contexte de restauration du réseau SRCE

4) Croisement avec les enjeux socio-économiques identifiés dans le cadre de l’état des lieux réalisé en parallèle au présent stage. Étude des zones de recouvrement des enjeux à mettre en concertation et évaluation de la faisabilité d’une démarche de co-construction pour assurer la préservation des pelouses prioritaires dans les zones sous pression comme dans les zones en déprise.

Un comité de pilotage, impliquant l’ensemble des parties prenantes et dont le lancement est prévu début avril, accompagnera cette démarche.

Rémunération : 
Indemnité mensuelle selon les règles en vigueur (prise en charge des frais professionnels)
Offre détaillée (.pdf) : 

Élaboration d’une stratégie "trame vieux bois" sur le bassin versant du lac du Bourget

Type d'offre :

Référence de l'offre : 
STAG-SCI-FT-2021
Lieu(x) d'activité : 
Siège du CEN Savoie (Le Bourget-du-Lac)
Période d'activité : 
De (février) mars à août (septembre) 2021
Date limite de candidature : 
Lundi, 30 novembre, 2020
Contexte : 

Le Conservatoire d’espaces naturels de Savoie (CEN Savoie) est une association de 20 personnes (scientifiques, travaux, foncier, communication) dont l’objectif est la préservation de la biodiversité remarquable du département. Il gère une centaine de sites sur le département. Sa stratégie forestière (aujourd’hui limitée à la zone alluviale) repose sur des opérations de maîtrise foncière, permettant la préservation sur le très long terme des forêts à forte naturalité.

Le CEN Savoie travaille sur ce projet en partenariat avec les Communautés d’agglomération Grand Lac et Grand Chambéry, qui mènent une politique forestière sur leurs territoires en lien avec les massifs des Bauges et de Chartreuse. Dans le cadre d’un Contrat vert et bleu porté par le Comité Intersyndical d'assainissement du lac du Bourget, le Conservatoire conduit une action intitulée « Stratégie d'acquisition foncière de forêts d'intérêt écologique ».

Stage proposé :
La conservation de la biodiversité forestière doit s’envisager sur le très long terme, et sous un double prisme :

  • celui des « bonnes pratiques sylvicoles », suffisantes pour une partie de cette biodiversité,
  • celui des « îlots de sénescence », indispensables aux espèces patrimoniales plus exigeantes.

L’action du CEN Savoie se concentre sur ce second prisme et sur les forêts privées qui concernent des types forestiers essentiellement feuillus de plaine (les forêts publiques étant plus « montagnardes »).

La connaissance des forêts à forte valeur écologique manquait jusqu'ici de référentiels cartographiques. Aujourd'hui, un LIDAR permet de délimiter des "îlots de gros bois", premier critère sur lequel appuyer une stratégie conservatrice de forêts à forte naturalité. L’objectif est d'élaborer un réseau de vieux bois constitués d'îlots de sénescence potentiel sur les divers types de peuplements et secteurs géographiques d’une part, et pour la sélection avec les propriétaires forestiers de parcelles propices à une gestion exemplaire d’autre part.

Missions confiées au stagiaire :

  • Réalisation d’un diagnostic des forêts du territoire en matière de connaissance et de conservation : forêts en libre évolution (îlots de sénescence, terrains du CEN, zones hors production des aménagements forestiers de l’ONF, réseau FRENE) ; forêts « à statuts » (ZNIEFF, Natura 2000)…
  • D’autres données existantes pourront être croisées de manière à pré-déterminer des secteurs évoqués plus haut : types de peuplements, répartition des « gros bois », schémas de desserte, topographie, foncier public / privé, données espèces…
  • Pour les forêts humides, un travail de terrain sera à effectuer de manière à hiérarchiser les peuplements (essences, volumes de bois morts, niveaux de maturité, également « espèces » selon connaissances).
  • Un groupe de travail co-animé par le CEN, Grand Lac et Grand Chambéry sera réuni au lancement et avant restitution du stage ; le stagiaire sera amené à rencontrer plusieurs de ces acteurs en bilatéral pour la bonne exécution de son travail (CRPF, Chambre d’Agriculture, Groupements Forestiers…).
Rémunération : 
Indemnité mensuelle selon les règles en vigueur (prise en charge des frais professionnels)
Offre détaillée (.pdf) : 

Connaissance et préservation des herbiers subaquatiques du lac d’Aiguebelette

Type d'offre :

Référence de l'offre : 
STAG-RNR-2021
Lieu(x) d'activité : 
Maison du lac d’Aiguebelette (Nances)
Période d'activité : 
De mars à août 2021
Date limite de candidature : 
Vendredi, 20 novembre, 2020
Contexte : 

La Réserve Naturelle régionale du Lac d’Aiguebelette a été créée en mars 2015. Elle est cogérée par la Communauté de communes du Lac d’Aiguebelette (CCLA) et le Conservatoire d’espaces naturels de Savoie (CEN Savoie).

L’état des connaissances sur les herbiers sub-aquatiques du lac d’Aiguebelette est à ce jour encore très partiel. Si une régression des surfaces et du nombre d’espèces est avérée, la nature des espèces encore présentes, leur localisation, ainsi que les causes anthropiques ou naturelles du phénomène, restent à ce jour mal connues.

Compte tenu de l’importance stratégique que jouent ces herbiers pour le fonctionnement du lac et sa diversité biologique, le plan de gestion de la Réserve naturelle régionale, s’est fixé comme objectifs de combler ces lacunes de connaissances et d’inverser la dynamique de régression. Le stage comportera deux parties complémentaires :

Acquisition et analyse de données sur :

  • Les espèces disparues et présentes ;
  • Leur répartition spatiale passée et actuelle ;
  • Leur dynamique et état de conservation ;
  • Les exigences physico-chimiques spécifiques de chaque espèce (profondeur, substrat, niveau trophique…) et leur sensibilité vis-à-vis des activités humaines ;
  • Leur rôles fonctionnels et valeur patrimoniale.

Élaboration (et éventuellement mise en œuvre partielle) d’un plan de sauvegarde et de renforcement de ces herbiers :

  • Définir les espèces prioritaires en fonction de leur valeur fonctionnelle et/ou patrimoniale ;
  • Préciser les facteurs sur lesquels il est possible d’agir pour maintenir/étendre les stations existantes et en réimplanter de nouvelles ;
  • Rédiger les « fiches actions » permettant de maintenir/étendre/réimplanter ces stations, et notamment les modalités de reproduction/réimplantation spécifiques à chaque espèces, ainsi que les suivis associés ;
  • Mettre en œuvre certaines de ces fiches actions, si leur calendrier est compatible avec celui du stage.

Outre une partie bibliographique importante, ce travail comportera des opérations de terrain :

  • Récolte, détermination et cartographie d’espèces,
  • Prélèvements de sol et d’eau pour analyse physico-chimique,
  • Recherche d’informations auprès des usagers du lac.

Encadrement
Ce stage sera co-encadré par l’équipe de la RNR d’Aiguebelette et le CARRTEL de l’Université Savoie Mont-Blanc (Florent Arthaud).
Le comité départemental de plongée apportera une contribution pour le prélèvement et la cartographie des espèces.

Rémunération : 
Indemnité mensuelle selon les règles en vigueur (prise en charge des frais professionnels)
Offre détaillée (.pdf) : 
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