Bilan du nettoyage des roselières du lac du Bourget 2024
Bilan du ramassage et de l’évacuation des déchets dans les roselières du lac du Bourget pour l’hiver 2023-2024.
La phase 2 des travaux de renaturation de la forêt alluviale des Janon se déroule d’octobre à décembre 2025 sur près de 27,55 hectares de terrain située à La Motte-Servolex. Cette étape clé vise à restituer la dynamique naturelle d’un ancien site industriel à forte valeur écologique. Une ancienne route d’accès sera supprimée afin de recréer une pente naturelle et de reconnecter la partie amont isolée à la zone aval bordant la Leysse. Parallèlement, le merlon séparant les casiers de décantation sera abaissé pour rétablir les échanges hydrologiques et écologiques entre les compartiments de la forêt humide.
Des mesures ciblées sont également mises en œuvre : traitement des espèces exotiques envahissantes (renouée du Japon, buddléia de David, solidage), évacuation de la route, arasement des remblais et valorisation des matériaux excédentaires. À terme, l’objectif est la reconstitution de 14 000 m² d’aulnaies d’intérêt européen, et la remise en connexion des habitats humides avec les flux d’eau naturels. Cette nouvelle phase illustre l’engagement du Conservatoire d’espaces naturels de Savoie et de ses partenaires en faveur d’une biodiversité renforcée et d’un paysage réapproprié par la nature.
La phase 2 des travaux de renaturation de la forêt alluviale des Janon se déroule d’octobre à décembre 2025 sur près de 27,55 hectares de terrain située à La Motte-Servolex. Cette étape clé vise à restituer la dynamique naturelle d’un ancien site industriel à forte valeur écologique. Une ancienne route d’accès sera supprimée afin de recréer une pente naturelle et de reconnecter la partie amont isolée à la zone aval bordant la Leysse. Parallèlement, le merlon séparant les casiers de décantation sera abaissé pour rétablir les échanges hydrologiques et écologiques entre les compartiments de la forêt humide.
Des mesures ciblées sont également mises en œuvre : traitement des espèces exotiques envahissantes (renouée du Japon, buddléia de David, solidage), évacuation de la route, arasement des remblais et valorisation des matériaux excédentaires. À terme, l’objectif est la reconstitution de 14 000 m² d’aulnaies d’intérêt européen, et la remise en connexion des habitats humides avec les flux d’eau naturels. Cette nouvelle phase illustre l’engagement du Conservatoire d’espaces naturels de Savoie et de ses partenaires en faveur d’une biodiversité renforcée et d’un paysage réapproprié par la nature.
Gestion
Axe(s) d’action : Axe 1 – Gestion de sites
Depuis 1980, le niveau du lac du Bourget est régulé par le barrage de Savières, selon une consigne fixant deux niveaux planchers : 231,20 m et 231,50 m.
Le lac ne descend donc plus sous la cote 231,20 m (contre environ 80 jours par an avant 1980), ce qui limite le développement horizontal et la germination naturelle des roselières.
Le niveau d’eau reste dans la tranche [231,20 – 232,00 m] près de 330 jours par an (contre 180 jours avant 1980), concentrant les effets de la houle et des flottants sur une même ligne de rive. Il en résulte :
une érosion accrue des sédiments support des roselières ;
des cisaillements de tiges dus à l’accumulation de flottants.
Pour redonner une « respiration » au lac, des baisses exceptionnelles de niveau ont été menées en 2017, 2021 et 2025 sous maîtrise d’ouvrage du CISALB.
Dans ce cadre, le CEN Savoie assure la gestion active des roselières : nettoyage, piquetage, restauration et suivi écologique.
Une convention-cadre signée en 2019 entre le CEN Savoie et le CISALB (autorité GEMAPI) permet le cofinancement des actions menées.
Des conventions annuelles d’application précisent les interventions, et une nouvelle convention sera signée en 2026.
Depuis 1980, le niveau du lac du Bourget est régulé par le barrage de Savières, selon une consigne fixant deux niveaux planchers : 231,20 m et 231,50 m.
Le lac ne descend donc plus sous la cote 231,20 m (contre environ 80 jours par an avant 1980), ce qui limite le développement horizontal et la germination naturelle des roselières.
Le niveau d’eau reste dans la tranche [231,20 – 232,00 m] près de 330 jours par an (contre 180 jours avant 1980), concentrant les effets de la houle et des flottants sur une même ligne de rive. Il en résulte :
une érosion accrue des sédiments support des roselières ;
des cisaillements de tiges dus à l’accumulation de flottants.
Pour redonner une « respiration » au lac, des baisses exceptionnelles de niveau ont été menées en 2017, 2021 et 2025 sous maîtrise d’ouvrage du CISALB.
Dans ce cadre, le CEN Savoie assure la gestion active des roselières : nettoyage, piquetage, restauration et suivi écologique.
Une convention-cadre signée en 2019 entre le CEN Savoie et le CISALB (autorité GEMAPI) permet le cofinancement des actions menées.
Des conventions annuelles d’application précisent les interventions, et une nouvelle convention sera signée en 2026.
Dans le cadre du Contrat vert et bleu du lac du Bourget et de la convention de partenariat avec le CISALB, la programmation 2024 porte sur l’entretien de sept ensembles de roselières :
Baie de Portout (Conjux, Chindrieux)
Baie de Châtillon (Chindrieux)
Baie de Grésine (Brison-Saint-Innocent)
Baie de Quissard (Brison-Saint-Innocent)
Baie de Mémard (Aix-les-Bains)
Rive du Poète (Tresserve)
Secteur Sud du lac – Les Mottets (Le Bourget-du-Lac, Viviers-du-Lac)
Les travaux prévus concernent :
la fauche ou le broyage de la végétation, avec ou sans exportation selon les secteurs ;
la gestion des espèces exotiques envahissantes ;
le retrait des gros flottants et des déchets.
Stéphane Marron

Réintroduction
Axe(s) d’action : Axe 1 – Gestion de sites

Le présent projet s’inscrit dans la continuité de cette dynamique et vise à pérenniser la gestion des sites d’accueil actuels de la Cistude sur la partie sud du lac. Intégré au Contrat vert et bleu du lac du Bourget, il prévoit plusieurs interventions de gestion écologique :
travaux sur la végétation, afin de maintenir des milieux favorables à la thermorégulation et à la ponte ;
gestion de l’enclos d’acclimatation des Mottets (Viviers-du-Lac) ;
entretien des buttes de ponte et du tortuduc au domaine de Buttet (Le Bourget-du-Lac) ;
André Miquet – Responsable biodiversité et territoires
Cette plaquette (2022) met en lumière le site protégé des Rives sud du lac du Bourget, riche de 131 ha classés depuis 1988. Elle expose les milieux variés — roselières, prairies humides, boisements et herbiers aquatiques — et rappelle l’importance de leur préservation face aux pressions historiques.
Géré par le Conservatoire d’espaces naturels de Savoie, ce document invite à consulter les données, les actions engagées et les perspectives pour garantir la biodiversité, notamment via l’Arrêté préfectoral de protection de biotope (APPB) en place par la DDT de Savoie.
Ce numéro consacré au territoire d’Albertville-Ugine est le septième et dernier de la collection, paru en décembre 2010. À l’instar des six autres numéros, il dresse un état des lieux des connaissances sur le territoire, qu’il s’agisse de sites naturels reconnus notamment à travers leur classement dans l’un des dix zonages de connaissance et de préservation que compte le territoire (znieff de type 1, Natura 2000, arrêté préfectoral de protection de biotope…).
Les forêts, les falaises, pelouses, milieux d’altitude, et les zones humides et aquatiques sont les espaces les plus emblématiques en termes de biodiversité, mais ces derniers constituent l’un des enjeux majeurs de ce territoire. La nature du territoire d’Albertville-Ugine est riche d’une flore et d’une faune sauvage variées et remarquables : pédiculaire tronquée, pédiculaire des forêts, droséra à feuilles rondes, oreillard roux, castor, petit gravelot, chevêchette d’Europe, solitaire, apollon…